Construction du Kurun de Jacques-Yves Le Toumelin(au 1/12eme) - bateau ayant fait le tour du monde de 1949 à 1952 - classé monument historique au Croisic - plan Musée de la Marine circumnavigateur,solitaire,seul,autour du monde,kurun,jacques-yves,toumelin,le toumelin,colin,archer,colin archer,architecte,naval,henri,dervin,henri dervin,sereine,glénans,vito,dumas,vito dumas,alain,gerbault,alain gerbault,plan,musee,marine,musée de la marine,chasse-maree,croisic,ulmo,navigation,navigable,livre,flammarion,kurun autour du monde,kurun aux antilles,1949,1952,tour du monde,bateau,jouet,vieux,greement,vieux greement,maquette,modele,reduit,modele reduit,voilier,voile,ralingue,poulie,cordage,ex-voto








La construction du Kurun au 1/12ème
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Sa réalisation à l'échelle du 1/12ème

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Quand Jacques-Yves Le Toumelin quitte le port du Croisic en 1950, seuls ses proches le regardent s’éloigner du quai. Le navigateur n’imagine pas alors qu’il sera accueilli en héros deux ans plus tard,(le 7 juillet 1952) fera la couverture de Paris Match et sera décoré par le ministre de la Marine. En découvrant le récit de son périple, des milliers de lecteurs rêvent d’îles lointaines. Seuls quelques-uns auront à l’époque le courage, les capacités et la volonté d’aller au bout de leur objectifs. Partir demandait des connaissances certaines en matière de navigation et grand sens marin. Se situer en mer n’était pas à la portée du premier venu, la navigation astronomique et son inséparable complice, le sextant, impressionnaient plus qu’il ne séduisaient. Les manœuvres à la voile n’étaient encore connues que de quelques initiés.

Fils et petit fils de marin, cet autodidacte est sans doute celui qui avait le mieux préparé son périple et qui s'est efforcé de ne négliger aucun détail. Le père de Jacques-Yves Le Toumelin était capitaine au long cours.

L’amour de la mer et de la nature, ajouté à un certain dégoût du monde ont entraîné, Jacques-Yves Le Toumelin , à construire son premier bateau pendant la guerre, le Tonnerre. Les Allemands l’ont pris et détruit. Le Kurun et venu après, c’était déjà un bateau un peu désuet pur l’époque, mais Le Toumelin avait un grande admiration pour les Colin Archer.

Jacques-Yves Le Tourmelin avait préparé ce périple comme une navigation à l’ancienne, exclusivement à la voile, sans moteur pour entrer ou sortir des ports ou lutter contre les courants. Il déterminait sa position au sextant. Il avait à bord un chronomètre et une montre, ainsi qu’un plomb de sonde avec du suif au bout pour avoir un échantillon des fonds. Cette navigation implique un contact direct avec la nature. Pour lui, le sens marin était d’observer, de respirer la terre avant de l’apercevoir et l’expérience de la solitude était surtout un véritable amour de son prochain.

Les colin Archer sont « proches de la perfection » pour des gens comme Jacques-Yves Le Toumelin. Ce dernier confie la conception des son Kurun à l’architecte Henri Dervin. Solidement implanté(il dessine la Sereine des Glénans au même moment), plaisancier et propriétaire, celui-ci accepte la mission qui lui est confiée mais prévient son client : « C’est de la folie que de vouloir faire autre chose que du petit cabotage avec un bateau de la taille du vôtre » Kurun mesure quand même 10m.

Les principaux points retenus pour le cahier des charges de ce bateau sont les suivants : grande stabilité de route pour naviguer barre amarrée, quille longue, arrière norvégien(référence aux plans Archer), entièrement ponté pour être le plus étanche possible(notion très relative à l’époque !), pas de cockpit mais des bancs de quart, un pavois de 300 millimètres et un gréement très classique comme réponse à l’équipe réduit : « le bon vieux cotre à corne traditionnel. » les moteurs sont fiables, mais Le Toumelin n’en veut pas, les qualifiant volontiers de « tas de ferraille ».

Les bateaux de voyage de Jacques-Yves Le Toumelin, Vito Dumas ou Alain Gerbault sont dessinés et construits selon les méthodes traditionnelles : du bois, du bois et encore du bois !!! Les unités de croisières de l’époque sont volumineuse, lourdes, très classiques, avec des mouvements très doux, un safran sur le bord de fuite de la quille, et peu manoeuvrantes. Les formes de Colin Archer sont en vogue et symbolisent assez bien ce que ces aventuriers attendent de leur monture : de la fiabilité avant tout ! C’est à la fin des années 50, avec l’engouement de la course-croisière, que les bateaux de voyage s’inspirent plus librement d’unités performantes.


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